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Dans Mes Cordes

by Mauricio Santana

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  • Dans Mes Cordes

    L'album "Dans Mes Cordes" en version Digipack.

    Contenant un boitier digipack et un CD de 14 titres.

    Includes unlimited streaming of Dans Mes Cordes via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.

    Sold Out

1.
Quand au commissariat on nous promettait le pire Moi j’ai connu le rap et j’ai commis cet art Même si c’est grâce à la colère que ma rime est belle, Tu ne me verras jamais jouer le rôle d’un criminel Et si je chante face au peuple et que tu vois qu’il swingue Si grâce à moi il s’envole, donc appelle-moi X-Wing Et appelle-moi : « Mi Si Sol Ré La Mi » M.C Même si le blem c’est que je dois me hisser au M.I.C De Massy à Mos Esley, Les faux, laisse-les, mes mots les molestent. Mon son n’a pas de sample, mais mon rap a du sens, Et pour le Hardcore j’ai des accords sur six cordes. Hip Hop Jazz, couplet de seize rimes en Ré Dièse, Des phrases et des phases et pour le refrain j’ai Enz. J’apporte toujours la bonne qualité pour la clientèle. J’aborde toujours une prod’ qualifiée pour qu’elles crient entre elles. Ne cherche pas l’or sur mon torse, Ne cherche pas des impacts de balles sur mon corps, Tu trouveras que dalle mais faut pas que ça t’étonne. Je ne suis qu’un homme comme les autres. Chiquitita escucha la cosita que te canto Nacio del corazon, y no llores, no pa’ tanto. Es el fuego de mi vela, la tinta de mi lapis Y recuerdo de mi pais. Saco la guitara y toco pa’ mi tierra, Conto la miseria de vivir sin cordillera Lejos, lejos de ti, yo me vuelvo loco. Aqui estoy, volviendo poco a poco. Je chante pour toi, tu comptes pour moi, Pourquoi tu ne m’as pas laissé le choix d’être là. Si j’ai la chance de revenir, laisse-moi te retenir C’est peut être cette distance qui m’aide à me tenir Mais c’est peut être ton absence qui m’empêche de grandir Car tu ne m’as pas vu pousser, tu ne m’as pas vu bondir. Mais je ne peux pas me dépêtrer des kilomètres qui me séparent des nôtres. Je ne suis qu’un homme comme les autres.
2.
Papa 01:20
Quand on est petit on croit que son père c’est le plus fort de l’univers Que jamais il se laisse faire, que c’est un révolutionnaire. Et s’il hausse le ton, on ne peut rien lui refuser, Mon père il sait tout faire, il répare même les fusées. On croit aussi que son père a un salaire de député, Tout le monde lui serre la main, il est super réputé. Sa Lada, c’est un bolide, une voiture de collection. Ses copains, c’est une armée, ils sont toujours en mission. Quand on est petit on croit que son père il a gagné toutes les guerres. Il a lu tous les livres et tous les mots du dictionnaire. Si la maîtresse me gronde et me tire les oreilles, Il va lui donner un coup de pied et ce sera bien fait pour elle. C’est facile en fait, mon père il sait tout de A à Z, Si je me retrouve en galère, il me viendra toujours en aide. On est pressés de grandir pour pouvoir lui ressembler, Quand on est petit on croit que son père il possède le Monde entier. Soy tan pajaron, Que no se dormir sin luz Ni abrochar mis zapatos Yo no se ser como tu Mi modelo Hasta que me pare Cuando como tu sere Cuando sea padre Quand on grandit on voit que son père, c’est une misère son salaire. Son travail est un calvaire, que cette vie est une galère. Quand il rentre en colère parce que j’ai séché les cours C’est parce qu’il en veut à ce Monde, et c’est moi qui trinque toujours. Il aime pas comment je parle, il aime pas ma démarche, Il aime pas non plus le Rap, ça le fâche que je me démarque. Il comprend pas le délire, il sait même pas qui je suis, Je suis pas comme lui. Je suis son fils, pas sa photocopie. Quand mon père s’incline devant l’autorité policière Ça me met les nerfs, avec mes potes on insulte le commissaire. Et je suis fier en sortant de garde à vue, car j’ai rien lâché. Mais mon père lui il a honte de me voir tout gâcher. Et il me dit de me taire, de pas chercher les problèmes, Que la violence est vulgaire, mais il dit jamais qu’il m’aime. Je serai jamais ouvrier, je ferai jamais son métier. Quand on grandit on croit que c’est nous qui possédons le monde entier. Soy tan pajaron, Que no se dormir sin luz Ni abrochar mis zapatos Yo no se ser como tu Mi modelo Hasta que me pare Cuando como tu sere Cuando sea padre En fait mon père a fait la guerre, de l'autre côté de la Terre Il l'a perdu, et venu ici vivre une vie de misère Tout ce qu'il a sacrifié, c'était pour me le redonner, Et ça, je l'ai jamais compris. Comment me faire pardonner ? Je lui dis jamais que je l’aime et à quel point je suis fier D’être son fils, faut que je le chante pour pouvoir le faire. Je sais quel chemin suivre et tout mon savoir vivre, Je le dois plus à son enseignement qu’à tous les livres. Quand on est grand on sait que son père c’est le plus fort de l’Univers, Parce qu’il a su me guider, c’est un révolutionnaire. Et je m’en veux du mal que lui ai fait pour jouer les durs, Quand on est grand on sait qu’il y a pas plus dur qu’un papa qui assure. Quand on est petit on croit que son père il sera toujours à nos côtés. Quand on est grand on sait que c’est vrai, mais on oubli d’en profiter. Pour savoir de quoi il a l’air, je vous le dit d’emblée Regardez moi, j’ai tout fait pour pouvoir lui ressembler.
3.
Lokito 01:20
Este mundo es tartamudo, El rico se repite y el pobre sigue mudo. Sin dinero, ni en sueño, Solo de mi locura soy el dueño. Este mundo, eso si que me da lata, Me rompe la cabeza y nunca me da plata, Me mata, me patea con su zapato sucio, Ediondo. En esa onda ni me ondo. Cuenta que yo no mas cantare, Y insultame, y yo aguantare, Y junta tu llunta que nunca le achunta Y chupame la punta. Pucha ! Muchacha, mijita, Soy el lobo y tu la conejita. Sin logica esta musica loquita, Mandara este mundo a la chuchita. Ni lo primero, ni lo quinto, Nadien puede parar el loquito. Conmigo nada mas es esquisito. El buen sabor yo te lo quito. Desde la cuna, mi locura Sin vacuna manda mi vida, Dura, pura tontera Y pura lecera. A, E, I, O, U Burriquito como tu Que no sabes ni la U Yo se mas que tu. Si el peor perro de lo peor se va al paraiso No hay razon para que yo no vuelva a Valparaiso Aqui trabajo como burro para eso Y el peor perro de lo peor no puede parrar eso. Cuando canto esa mijita, buen moza, gosa. Que los gringos se den cuenta que no soy cualquier cosa. Oye pendejo, mirate en el espejo, Mocozo, das vuelta el ojo y ya estoy lejos.
4.
5.
Comment pèse-t-on la misère ? Au prix du sang, au poids des larmes, Au son des cris de ceux devant qui on pointe les armes ? Ce qui compte, c’est de conserver le nom des morts dans nos mémoires Et nos cauchemars, qu’on ne veut ni même vivre, ni même voir. Tu ne sauras combien je souffre car tu ne mesures la misère, Tu sauras juste combien je souffle de colère dans mes airs. Ce qui compte c’est ma Terre car le sang ne trompe pas, Et j’ai la haine, mais tout ça ne compte pas. J’ai hérité de cette guerre, névrose et maladie. J’ai mérité de mes nerfs, poésie et mélodie. On reprend au chaos ce qui nourrit ses grandes mains, Et ce qui compte, c’est qu’on sourit au lendemain. Et nos chemins sont tristesse et faiblesse, nos vies se laissent. Au fil des saisons les soucis blessent, nulle ivresse. J’ai tellement perdu, tant de choses que je ne raconte pas, Et j’ai mal, mais tout ça ne compte pas. Combien de temps l’enfer se passera de moi ? Combien de temps le ciel oubliera ce que je lui dois ? Combien de temps mon égo accouplé à ma honte Occulteront ce qui compte ? Notre peine, c’est jamais la monnaie qui l’évalue. Notre paie, y’a jamais la promesse qu’elle évolue. J’ai voulu tant de richesses à force d’être bête de somme Mais la fortune m’importune et qu’importe la somme. Pour tous je reste en marge, mais l’argent est mon ennemi Qui nait de l’envie de ceux qui mon mal ont émis. Je défends un idéal dont je n’aurai jamais honte Car j’en suis fier, et c’est ce qui compte Comment pèse-t-on la misère ? Au prix du sang, au poids des larmes, Aux décibels des hurlements, aux BPM de tout ce vacarme, Aux milliers de kilomètres qui me séparent de ceux que j’aime, Au degré de colère, de rage, de haine qui en moi germe. Le moindre espoir est voilé, le malheur n’a pas de valeur Et si je me noie dans les pleurs, la mort sera plus qu’à l’heure. Et mon avenir est si sombre que la peur en moi monte, J’ai tellement peur, mais c’est ce qui compte.
6.
On n’est pas qu’un électorat, Et plus de la moitié du peuple ne veut pas de toi. Ceux qui n’ont pas d’emploi, ceux qui n’ont pas de visa, Ceux qui n’ont pas d’espoir, ceux qui n’ont pas de toit. Je ne baisserai pas la tête, tu ne me tairas pas, Car ton pouvoir ne te le permet pas. On ira où l’on voudra, applaudira ce que tu bouderas. Ce que tu veux qu’on respecte, on l’insultera. T’es pas notre chef et t’es pas notre guide, Pour la moitié du peuple tu es Wanted. Y’aura pas de Paix, s’il n’y a pas respect Pour ce qui nous est dû. On est prêt à frapper. Je ne baisserai pas mon poing, je ne calmerai pas mes nerfs. Si tes coups sont gratuits les nôtres sont similaires. Notre violence n’est pas un caprice si tu nous agresses, Elle devient une promesse. T’as beau nous faire croire un tas de choses, On n’est pas dupes, Tes beaux discours à la longue sonnent faux. On a beau dire, chacun à sa manière, Il est temps de changer la donne au plus vite. Les esprits s’échauffent et veulent du changement. Quand tu nous rendras visite on t’insultera du balcon. C’est la guerre, toi c’est l’Otan, nous les balkans. On sera toujours là. Ton armée ne fait pas le poids Car le peuple ne meurt pas. Pour toi le pêcheur est con, le chômeur aussi, Intermitants et Sans Papiers n’ont pas de place ici. La Marseillaise on morcellera, Tant que ton pouvoir nous harcellera. On te renverra l’ascenceur en faisant couler le sang sur Toutes tes promesses, toutes tes réformes et toute ta censure. Quand le silence tu voudras, nous on l’ouvrira, Quand tu souffriras, nous on sourira, Quand tu trépigneras, nous on te piétinera, Quand tu nous maudiras, nous on applaudira. On sera toujours là, ton armée ne fait pas le poids, Car le peuple ne meurt pas. Ton identité est nationale… La nôtre a la dalle. Depuis que le temps que ça dure, à croire que vous êtes vraiment limités. L’incompétence perdure, ce constat fait l’unanimité. Nous avoir à l’usure, n’y pense pas, c’est une absurdité, Même pas une éventualité, même si les dés sont pipés. Sache, que la volonté d’un soldat ne désemplie pas. Bien au contraire, elle s’accroit quand il est au combat. Donc, tant que j’aurai la force de me battre et d’avancer, Je continuerai de lutter. Depuis que dans nos frigos c’est l’anarchie, On n’en peut plus de ta monarchie. On n’en veut plus de vos débats séniles, Dans vos sénats débiles et assemblées stériles. Alors on brûlera tout, vu que c’est notre seul atout. On rasera les tours et fleurira notre jour. Un nouvel espoir, on s’habillera de victoire. On prendra ton trône, en réécrivant l’Histoire.
7.
8.
9.
10.
J’ai le Q.I d’un ver de terre, le sex-appeal d’un cafard, Le gabarit d’un têtard, la bonne humeur de l’infarctus. Chez nous la vie elle pue, même parfumée par Kenzo, Elephant Man et moi on vient du même zoo. Pas un sou en poche et comme les blés, je suis fauché. J’ai un sale caractère et en plus je suis moche, mais… J’ai presque autant de charisme qu’un orang-outan. Je suis prince en mon royaume même s’il est dégoutant. Refrain : Je suis le roi du palais des laids, lè lè lè ! En boite c’est nous qu’on recale, lè lè lè ! Handicapés, Hé ! Et pas beaux, Ho ! On a le visage en travaux. Quasimodo, on vient du même Zoo. Nous on groove comme une flaque de boue, à cause des coups de battes dans le genou, Des bâtons dans les roues. Etre boiteux, on le prend pas en jeu, nous. Les déchets de l’Oréal, je ne les vaux même pas, moi c’est sûr. Ils sont la fine fleur de ce monde et on n’en est que la moisissure. On est, Lè lè, les mouches dans ton bol de lait. On est jamais invité, on est trop laids, lè lè lè. On est l’Elite Model des fosses sceptiques de ton dégout. La crème des crèmes des sous-sols et des bouches d’égout. Toi, t’es beau, nous, on est moche. Tu roules en Porsche, nous, rien en poche. C’est pour mes proches qui sans reproches, pour ton élite, sonnent la cloche. On est la Shtar Academy, et contre nous, y’a pas de Biactol. Ton paysage, on l’enlaidit de Katmandu jusqu’à Seattle. On fait la bise aux cafards et on comprend leur langage. Appelle-nous rats d’égouts vu qu’on a déjà la rage. On est des Rabouins, nous. On ne pèse pas une cacahuète. On est bouseux obèses et bêtes, mal rasés et sans chaussettes. Refrain Sur te béquilles tape le beat. Lyrics au strabisme explicite. C’est pour les accidentés, à défaut de dentier. Oui, on est laids, mais tel le monde entier. On n’est pas assez blond, pas assez mince pour leurs publicités, On n’a pas le parfum qu’il leur faut, vu que ça pue les cités. Mais tes mannequins sont des macaques quand elles sont pas maquillées, Et t’es le gratin des catins, vu que chez toi le mac y est. Pas de belles gueules, rien que des têtes grillées, Quand ils nous voient t’entends des montres, comme des tapettes, crier. On est la mélodie maudite des malades alités, Dirty Dancing des handicapés. Refrain
11.
Saïda 01:20
12.
13.
Si on rigole de tes baskets qu’ont pas de virgule, Si tu sens que le respect dans ta vie recule, On se moque de toi parce que t’as pas de thune Et on ressasse sans cesse, une à une, tes lacunes, Souviens-toi, plus tard on va te jalouser. On dira demain que tu t’es embourgeoisé. On t’en voudra une fois ton salaire empoché D’avoir corrigé tout ce qu’on t’a reproché. T’as entendu qu’on disait que t’étais moche, Que la bombe du quartier ne veut pas que tu l’approches. On dit que tu portes le même pantalon depuis que t’es né, Et à ce qu’il parait, tu manges tes crottes de nez. Laisse couler, d’ici peu c’est les mêmes boulets Qui pour sortir avec toi vont te saouler. Laisse-les dans leur salive se noyer Laisse couler, ils ne savent qu’aboyer. Je laisse dans les faux ou les bons coups, Les eaux des fleuves sous les ponts couler, Parler ceux qui veulent voir mon son s’écrouler. Les squales et les laids, je les laisse couler lé lé ! Je laisse couler, Je les remue, je les secoue les Soucis, ce coups ci nous aussi, Quand les ennuis bondissent on dit non merci. Je laisse couler, Je les remue, je les secoue. Je laisse couler les eaux, sans broyer les os De ceux qui ont souillé mon flow, je les laisse couler à flot. T’as perdu ta femme parce que t’as plus de thune, Parce que t’as plus de boulot, parce que déjà d’une, T’as pas eu ton bac, parce que t’as pas eu de diplôme, Parce que c’est la vie qui t’en veux déjà depuis que t’es môme. T’as pas le choix, il faut que tu fasses avec ça, Parce que pour ça y’a pas de médecin qui te fasse un vaccin. Ça pourra pas aller si tu fais exprès de râler. Pour accélérer, il faut que tu laisses couler.
14.
Le Torchon 01:20
J’ai la mémoire sélective des bons moments Je me souviens de toutes mes fièvres parce que ma maman Déposait ce torchon mouillé, sur mon front ébouillanté Mais je ne me rappelle d’aucune douleur. Juste que ça m’apaisait. Je sais plus comment équilibrer une équation, Mais je me souviens de toutes ces filles qui attiraient mon attention. Comme si c’était hier, et je me rappelle de mon grand père. Qui venait me chercher à la sortie de l’école élémentaire. Je me souviens de ce taille-crayon en forme de globe terrestre Bien plus que de mes avertissements de travail de fin de trimestre. Parce qu’au fond je m’en foutais, moi je voulais m’amuser, J’avais déjà posé mes doigts sur le cordes, pour en jouer fallait ruser. Si je ferme les yeux et que je me concentre suffisamment, Je peux voyager, me déplacer et me perdre dans le temps, Retourner là où c’était plus facile, retourner certaines pages du livre Et revivre. Je me souviens de tous mes camarades de jeux, Et le temps a effacé les envieux. Je me rappelle pourquoi je me rebellais, qu’on cassait tout et se castagnait. Mais j’ai un trou de mémoire, je sais plus ce qu’on y gagnait. Je me souviens de la passion, je me souviens des frissons, Je me souviens de plein de chansons que je chantais à l’unisson. Je me souviens des galères, où on se marrait comme des frères, Je me souviens des jets de pierres en réponse aux violences policières. Mais on prend de l’âge et du bide On gagne en sagesse et en ride Je voudrais stopper le court du temps, me rassoir sur ces vieux bancs, Reparler à ces potes qui nous ont quittés brusquement Je veux retrouver ce torchon mouillé, rechanter ces refrains, Pour traverser la route, je veux avoir besoin qu’on me tienne la main, Mais le temps assassin emporte avec lui les rires des enfants, Alors je t’attends. Alors je t’attends pour redémarrer, je t’attends pour te soigner, Je t’attends pour te bercer, faire de toi mon enfant gaté Je peux pas regretter cette vie et j’attend celle qui suit, J’aurai plus de nostalgie vu que tu vas remplir mes nuits. Pour traverser la route, tu trouveras toujours ma main J’effacerai les cauchemars, je ferai briller tes lendemains, On prendra le temps de se poser sur ces vieux bancs, On chantera quand on voudra, on jouera sans faire semblant. Je t’attends pour te consoler quand ton petit cœur se brise, Je t’attends pour gronder toutes tes vilaines bêtises. J’attends la rentrée et les nouvelles fournitures J’attends le torchon mouillé pour faire baisser la température. Si je ferme les yeux et que je concentre suffisamment, Je peux voyager, me déplacer et entendre les rires des enfants. Je t’attends pour écrire les nouvelles pages du livre Et revivre.

credits

released May 5, 2012

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about

Mauricio Santana Paris, France

Auteur-compositeur-interprète, Mauricio Santana distille son Rap à grand coup de guitare acoustique et de percussions latines.

Ses textes, engagés, profonds et touchants, se posent sur une rythmique originale entre Soul-Jazz et Bossa-Nova.
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